FAUT-IL CONTINUER DE CONSOMMER LES PRODUITS IMPORTES ALORS QUE NOUS AVONS UNE PRODUCTION LOCALE AVEC DES FRUITS NATURELS ?

Les produits du Centre de Formation Professionnelle NGANGI commencent petit à petit à gagner le marché du jus à consommer au détriment des jus en provenance de pays étrangers. Plus de 4000 bouteilles du jus sont vendu dans une période de 2 mois. Ils sont produits localement  

Une exposition des produits des jus locaux dans la maison d’exposition du CFP NGANGI à Lubero

Sous l’initiative de l’Honorable MAOMBI KATSONGO Sosthène les centres formation professionnelle à travers la filière de transformation produisent les boissons locales grâce aux fruits localement disponibles dans le Territoire de Lubero. Le Centre de Formation Pressionnelle NGANGI de la fondation MAOMBI KATSONGO Sosthène fait parler de lui-même.  Il a produit plus de 5000 bouteilles des jus naturels qui ont été consommés dans plus de 4 cérémonies de mariage à Lubero-centre et dans la ville de Butembo.

Une exposition des produits des jus locaux dans la maison d’exposition du CFP NGANGI à Lubero

Ces jus naturels produits par les apprenants de ce centre de formation sont extraits essentiellement  des ananas, maracujas, gingembres, prunes, canne à sucre, carottes. Un produit spécial c’est le piment qui est un mélange du gingembre, sel et l’huile d’olive.

Bien que cette production locale soit appréciée par rapport celle-là qui sont importées, elle se confronte à une difficulté, la disponibilité de l’emballage. Les emballages s’achètent en ville de Butembo à un prix de 400FC sans y ajouter le concevant alors qu’une bouteille du jus se vend localement à 1000FC. « Nous avons reçu les encouragements de la part de plusieurs personnes, consommer un jus purement naturelle que consommer les jus importés fabriqués en poudre concentrée c’est du lux. Cependant les emballages constituent un casse-tête. Nous avons la peine de le trouver facilement. Il arrive des fois nous allons Butembo  les acheter on ne les trouve pas au marché. Là on a deux choix soit on laisse soit en Ouganda et là ça devient un processus à amorcer. Si on avait la facilité de les trouver ou alors un capital suffisant pour investir dans cette activités d’entreprenariat, on devrait créer l’emploi pour nombreuses personnes et lutter contre le chômage », déclare Elda KIBWANA Cheffe de centre NGANGI à Lubero. Signale que suite à cette difficulté il arrive parfois que les produits du centre de formation professionnelle deviennent rares sur le marché ce qui déçoit des fois les consommateurs permanents.

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