L’impact des centres de formation professionnelle du réseau FOMAKS n’est plus à venter. Les apprenants se disent satisfait de la formation théorique et pratique qui leur rendent capable de faire eux-mêmes certaines activités rentable pour leur autoprise en charge.
Les apprenants du Centre de Formation Professionnelle Maman Claudine se trouvant à Lubero forme les femmes en savonnerie et coupe couture. Cela fait plus de 2 mois et demi les jeunes filles et femmes sont assidues dans l’apprentissage des métiers. Elles disent venir apprendre pour qu’elles créent les activités génératrices des revenues afin de subvenir à leurs besoins quotidiens.

Photo 1 : les apprenants avec leur Chef de centre tenant en main les tiges des savons produit au centre. Photo2 : usage du savon produit par le CFP Maman Claudine |
Plus de 46 femmes et filles apprennent les métiers au Centre de Formation Professionnelle Maman Claudine. Celles-ci ont été recrutées localement après les sensibilisations des chefs locaux qui savent l’impact de l’apprentissage des métiers.
Madame KASOKI Marthe Cheffe de centre se dit satisfaite de voir la formation se dérouler dans des conditions acceptables malgré les difficultés liées à la guerre à l’Est du pays. « Depuis que nous avons commencé à former les filles et femmes nous sommes à la deuxième promotion. La première avait 28 apprenants et celle-ci en a 46. Ce sont les apprenants de la première promotion qui ont motivé celles-ci à venir apprendre bien sûr avec le concours des chefs locaux qui nous aident à passer les communiqués dans les églises afin que les filles apprennent les métiers pour être à mesure de faire les activités qui peuvent les aider à gagner quelques choses. Il n’y a pas un autre moyen que ça ». a-t-elle dit.

Photo atelier de coupe couture de CFP Maman Claudine à Lubero |
A la question de savoir comment elles payent les fais de formation, celle si nous dit : « c’est maintenant le grand problème que nous avons. Depuis que nous avons commencé, nous nous heurtons à cette difficulté de manque de payement. Nous voyons les gens qui ont le courage et la volonté d’étudier. Nous tentons les bousculer mais ça devient difficile qu’une personne de cette situation puisse trouver même 30 000 FC pour payer les frais de formation. Certains qui n’ont pas de patience choisissent de regagner les différentes rues fréquentées pour mendier, une chose qui me ronde car nous savons que notre centre devrait d’après tout être la solution à cette difficulté. Mais à la fin de compte nous leur pardonnons et acceptons qu’ils poursuivent avec leur formation. Cette qui plonge le centre de formation dans un trou profond car nous n’avons aucune prise en charge ni de la part du gouvernement ni chez les donateurs particuliers. C’est pourquoi nous continuons à demander à notre Leader Honorable MAOMBI SOSTHENE de nous venir en aide en faisons des plaidoyers pour aider cette catégorie des personnes ». Insinua Madame KASOKI Marthe.
De sa part KAVIRA KAHUKO apprenante de la coupe couture se félicite d’avoir appris quelques notions. Selon elle depuis qu’elle apprend la coupe couture, trouve de moindre opportunité de coudre les habits et ou revoir certaines mesures de ses clients et cela lui procure de l’argent. « Actuellement j’ai la facilité de gagner au moins une petite somme de 2000 à 5000 FC la semaine. Cette somme m’aide à subvenir aux besoins quotidiens de la famille. Je ne suis plus trop dépendante comme dans les jours passés. J’ai le courage d’apprendre. Je n’ai pas eu assez de chance pour étudier maintenant grâce à cette opportunité de centre de formation je récupère d’une manière pratique ce que je devrai étudier. Je sais que dans les mois qui suivent je serai une grande couturière. Ici au centre nous commençons à nous organiser pour voir comment faire une ristourne pour nous payer même des vielles machines à coudre. Nous sommes convaincues que plus chacun aura sa machine avec lui plus il aura plus de temps à faire la pratique, et c’est ainsi que nous serons forts.» a-t-elle conclu. Signalons que les apprenants de ce centre ont besoin d’une assistance en matériels. Ils éprouvent les difficultés lors de la pratique professionnelle. Elles se trouvent dans difficulté de pratiquer les notions apprises. Ils se retrouvent plus de 4 apprenants sur une même machine à coudre, ce qui ne leur facilite pas la tâche de pratiquer.