CAM MBOVOTE DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE, UNE VERITABLE SOLUTION A LA PROBLEMATIQUE DE VAGABONDAGE DE CERTAINES FEMMES-CELIBATAIRES DANS LA VILLE DE BUTEMBO.

 Certaines femmes apprenties dans le Centre de d’Apprentissage des Métiers « CAM MBOVOTE » de la FONDATION MAOMBI KATSONGO SOSTHENE dans la ville de Butembo en province du Nord-Kivu, qualifient cette école de la formation professionnelle d’une solution à leur problématique de vagabondage.

Cela fait près de 4 mois depuis que la FONDATION MAOMBI KATSONGO SOSTHENE ait reçu  un mandat de gestion lui octroyé par Ministère de la Formation Professionnelle et Métiers. Cette acte a permis à cette fondation de rendre encore plus opérationnelle quelques centres de formation professionnelles qui existaient jadis dans l’informelle. Le Centre de d’Apprentissage des Métiers « CAM MBOVOTE » n’est pas du reste. Ilencadre plusieurs apprenants femmes et hommes parmi lesquelles certaines femmes vivant seules dans la ville de Butembo à l’Est de la République Démocratique du Congo. Ces femmes sont venues apprendre les métiers pour les aider à se prendre en charge avec les enfants qu’elles ont sous leurs responsabilités. Ces apprenants apprennent la fabrication des savons, du Chréoline, de la peinture locale, la maçonnerie, la confection, l’art culinaire parmi tant d’autres filières.

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Madame Francine MATHE, Cheffe de centre indique que cet établissement de formation professionnelle vient d’aider plusieurs femmes qui sont venues apprendre les métiers. Dans seulement 3 mois d’études, un apprenti est capable de se fabriquer du savon chez lui à la maison qu’il peut utiliser seul ou vendre pour gagner de l’argent étant donné que l’utilisé du savons s’impose dans un ménage par son usage courant pour la propreté. 

« Pendant la fabrication du savon, sur une dépense totale de 50 000 CF, le bénéfice revient facilement à 10 000 FC. Et pour la fabrication du chréoline avec une dépense totale de 12 000 FC je gagne facilement 13 000FC de bénéfice. Nos produits sont de meilleure qualité. Nous avons les petits détaillants qui viennent les solliciter ici au centre selon le programme de production, on ne tarde pas le récupérer. Et lorsque nous savons qu’un apprenant a fait sa production, nous orientons certains preneurs chez lui pour qu’il gagne aussi quelque chose. Vraiment la formation professionnelle c’est une véritable solution pour lutter contre le vagabondage des jeunes et surtout des femmes-célibataires » ajoute Madame Francine MATHE. Plus de 30 apprenants sont enregistrés par filière à ce centre. Tous sont venus de la périphérie de ce centre ; certains d’entre eux ont des diplômes d’Etat mais depuis plusieurs années n’ont jamais eu la chance d’être embauché pour un quelconque travail suivant les options qu’ils ont étudié aux écoles secondaires et d’autres par contre n’ont pas eu la chance de se faire inscrire dans des écoles secondaires, ils ont seulement un niveau  élémentaire de l’école primaire. Mais grâce à l’apprentissage qu’ils bénéficient à ce centre de formation, ils ont maintenant l’espoir d’être valable à la société grâce à leurs apports qu’ils font chacun dans sa famille.

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